mercredi 13 juin 2007

MY CINENEWS : El Ejido, la Loi du Profit

Cinéma - Actor's Studio
Petite rue des Bouchers, 16 1000 Bruxelles Tel: 02 5121696 / 0900 27854


Vendredi
15/06
VO st Bil.
15:20
Samedi
16/06
VO st Bil.
15:20
Dimanche
17/06
VO st Bil.
15:20
Lundi
18/06
VO st Bil.
15:20
Mardi
19/06
VO st Bil.
15:20

lundi 11 juin 2007

Diffusion MEDI 1 SAT

Dif 1 : 22/05/2007
Dif 2 : 29/05/2007
Dif 3 : 04/06/2007

Les prochaines diffusions du film « El ejido » sont prévues les 6 Juillet et 9 Août 2007.

mardi 5 juin 2007

Projection Bruxelles

Actor's Studio
Samedi
09/06
VO st Bil.
13:50

Dimanche
10/06
VO st Bil.
13:50

mercredi 30 mai 2007

El Ejido, la loi du profit: Pour tous ceux qui.....ont loup�la diffusion du documentaire El Ejido, la loi du profit , rien n'est perdu.

http://surunairdemusique.hautetfort.com/archive/2007/05/26/pour-tous-ceux-qui.html

mardi 29 mai 2007

Je dépose un avis sur "El Ejido, la loi du profit"

Donnez votre avis sur ce documentaire clicker ici

Diffusion d'El Ejido, la loi du profit

ARTE diffuse, jeudi 24 mai 2007 à 22 heures 45, le documentaire réalisé par Jawal Rhalib, "El Ejido, la loi du profit".

El Ejido, ses 17 000 hectares de serres, son golf 17 trous. Derrière ce miracle économique se cache l'exploitation des ouvriers immigrés dans le sud de l'Espagne, un esclavage moderne qui garnit en crudités les assiettes de l'Europe.

Avec son golf 17 trous et sa forte concentration de banques, la capitale de l'agriculture intensive sous plastique de la province d'Almeria affiche sa réussite au sein d'une Andalousie moins prospère.

La culture des fruits et légumes, exportés dans toute l'Europe, fait vivre toute la ville d'El Ejido.

Ce "miracle économique" repose sur une main-d'oeuvre africaine inépuisable et bon marché, à laquelle les exploitants peuvent sans difficulté dicter leurs conditions.

L'Europe du plastique
"Je te présente ma villa", ironise Moussaid, en ouvrant les portes de l'abri de fortune en toile plastique et en carton qui lui sert d'habitation.

Vivant dans une chabola, un taudis sans eau ni électricité, ce jeune Marocain, licencié en droit, fait partie des milliers d'ouvriers immigrés qui travaillent pour environ 2 � de l'heure, par plus de 45 °C, souvent sans contrat ni titre de séjour, dans les 17 000 hectares de serres d'El Ejido.

Le film démonte le mécanisme de cette agriculture inhumaine, en donnant la parole à tous ses acteurs : les exploitants, qui se retranchent derrière leurs propos racistes, tout en avouant parfois avoir vécu le même rejet autrefois en France ; un patron de coopérative qui assure, les yeux dans la caméra, que ses sous-traitants respectent la légalité ; la seule Marocaine propriétaire de serres, qui coupera court à l'entretien quand l'interviewer abordera la question des sans-papiers.

Le film s'attache à montrer la vie des ouvriers et à faire entendre leur point de vue, ce qui permet de comprendre pourquoi certains restent à El Ejido, alors qu'ils vivaient mieux chez eux.

Par son fonctionnement plus démocratique que leur pays d'origine, cette "Europe du plastique" qui les traite bien mal continue d'incarner pour eux l'endroit où ils peuvent "espérer atteindre leurs objectifs".

(Source : arte.fr)

lundi 7 mai 2007

Articles de presse, avis & festivals

Articles de presse


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L’ESPRESSO DE TELERAMA l V.F.
27 january 2007

L’enfer sous serre


Après avoir vu El Ejido, la loi du profit (en compétition dans la catégorie “Documentaires de création et essais”) vous ne regarderez plus vos tomates de la même manière. Le journaliste Jawad Rhalib a filmé, les esclaves qui remplissent nos assiettes. Des milliers de clandestins qui triment dans la plus grande concentration de serres au monde, payés 60 euros par mois. Ça ne se passe pas dans un pays du tiers-monde mais dans la province espagnole d’Almeria. Employés en toute illégalité, les immigrés africains y subissent le racisme de la population locale, qui vit grassement de leur exploitation — 90 % des habitants d’El Ejido sont propriétaires de serres. À la croisée des questions sociales et écologiques, un film coup de poing diffusé sur Arte le 26 avril // V.F. El Ejid o, la loi du profit, documentaire de Jawad Rhalib.

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CINERGIE l Philippe Simon l http://www.cinergie.be/
13 february 2007

Une succursale de l’enfer

Nous sommes en plein délire, un délire à la Christo, un délire de l’emballage qui voit un « pays » tout entier disparaître sous des kilomètres de toile plastique pour produire les fruits et les légumes dont va se nourrir quotidiennement une bonne partie de l’Europe. Ce délire, c’est dix-sept mille hectares de serres vouées à l’agriculture maraîchère intensive qui ont transformé, en un quart de siècle, un ancien désert en une très moderne succursale de l’enfer.

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El Ejido, la loi du profit, le dernier film documentaire de Jawad Rhalib fait la radioscopie implacable de cette communauté de travailleurs en s’intéressant plus particulièrement à la situation de quelques immigrés marocains. État des lieux terrible n’ignorant rien des conditions de vie dramatiques dans lesquelles chacun se débat, le film parvient à rendre sensible la situation contradictoire des immigrés qui évoluent difficilement entre le rêve d’une réussite liée à l’Europe et l’évidence affective que « Le Maroc, c’est mieux ». Avec une grande intelligence, et beaucoup de justesse dans le ton, il montre comment la survie individuelle se cherche des solidarités et comment la compétition brise bien des formes de résistance. Entre ceux qui crèvent dans des taudis insalubres et ceux qui, ayant vaguement réussi, reproduisent les attitudes des autres chefs d’entreprises, El Ejido, la loi du profit dépasse les limites du constat pour réellement interroger la démesure d’un mode de vie où la grande majorité d’entre nous ne se retrouve pas.

[...]

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AFRICINE l http://www.africine.org/
02 march 2007

D’hier à aujourd’hui
Hommage au cinéma marocain


Le cinéma marocain que l’histoire fait naître 24 ans après la fondation du Centre du Cinéma Marocain (CCM, créé en 1944) est aujourd’hui le leader du cinéma maghrébin avec l’importance en nombre de ses productions et la qualité du travail fouillé des réalisateurs de ce pays. Les belles pages de ce ciné sont écrites par bien des réalisateurs, à l’exemple de Rhalib Jaouad (El Ejido, la loi du profit)… Cette génération, il faut l’avouer, a suivi des chemins moins ronceux, tracés par des aînés de la génération qu’on pourrait bien appeler, sans craindre une certaine emphase, Hamid Bennani, Noureddine Saïl, Mohamed Abderahmane Tazi. Déjà à l’indépendance, le commerce du cinéma qui avait été laissé à la charge du secteur privé, revient un peu plus sous le giron du Centre du Cinéma Marocain (CCM) qui connaîtra un tournant important en 1986 avec, l’arrivée à sa tête du cinéaste Souheil Ben Barka. Comme cheval de bataille, il se fixe d’importer quelques films de qualité et crée sa propre salle d’Art et d’Essai, pour faire la différence avec la programmation trop « commerciale » des 260 salles du pays.

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JEUNE AFRIQUE l Jean-Michel Djian I http://www.jeuneafrique.com/
11 march 2007

Il aura donc fallu attendre la vingtième édition du Fespaco pour voir sacrer officiellement le genre documentaire, qui a enfin le droit de figurer au palmarès. Et c’est le film marocain El Ejido, de Jawad Rhalib, qui a remporté le Grand Prix dans cette catégorie. Bonne pioche. Dans cette région d’Almería (Espagne) où l’on produit sous serre le tiers de la consommation européenne hivernale des fruits et légumes, on découvre avec stupéfaction le quotidien de ces 80 000 immigrés, le plus souvent des Marocains, pour moitié sans papiers, qui s’épuisent à ramasser des tomates et à vivre dans des conditions proches de l’esclavage.
Le long-métrage de Rhalib est représentatif d’une tendance lourde du documentaire africain. La violence et l’injustice nourrissent un propos sans complaisance, souvent brillant mais sans pour autant franchir le Rubicon de l’œuvre cinématographique à part entière. Il s’agit certes d’un « cinéma d’expression », selon la formule de plusieurs réalisateurs, dont le caractère audacieux dans l’investigation démontre une faculté de « jouer » avec virtuosité de l’image et du témoignage.

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TELQUEL l Chadwane Bensalmia I http://www.telquel-online.com/
12 march 2007

FESPACO. Le score marocain

El Ejido, au sud de l’Espagne, dix-sept mille hectares de serres, et des milliers de travailleurs immigrés, arrivés de toute l’Afrique à la recherche d’un eldorado pour finir esclaves d’un libéralisme inhumain. Dans le lot, un groupe de Maghrébins se laisse accompagner par la caméra du documentariste Jawad Rhalib dans El Ejido, la loi du profit. “Des cochons, qui ne savent ni lire ni écrire, c’est comme ça que les exploitants espagnols en parlent”, rapporte le réalisateur, récompensé la semaine dernière par le prix du meilleur documentaire au Fespaco 2007 (Festival panafricain de la télévision et du cinéma de Ouagadougou).

[...]

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HUMAN RIGHTS TRIBUNE l Pamela Taylor I http://www.humanrights-geneva.info/
13 march 2007

El Ejido: Where El Dorado is Hell


Spain is one of the last countries in Europe to make the transition from providing migrant workers to becoming an exploiter of them. Nowhere is this more evident than in the Andalucian town of El Ejido, the subject of one of the films in a series on immigration at Geneva’s Human Rights Film Festival, “El Ejido, law and profit”.

[...]

Filmed along a strip of the former desert coastline not far from the tourist resorts of the Costa del Sol, the documentary reveals kilometer after kilometer of undulating white plastic greenhouse tents as far as the eye can see. Under these white-hot roofs, migrants from Morocco, Romania, Mali and Senegal pick tomatoes, fruit and vegetables in temperatures soaring above 40 degrees.

Jawad Rhalib’s portrait of these migrant workers was up close and personal, taking the viewer inside the homes they had constructed themselves out of plastic sheeting, a white slum of rotting garbage and muddy paths weaving through a deranged Casablanca.

Rhalib’s interviews revealed a cross section of society from illiterate nomads to educated but impoverished workers who had one thing in common: a desperate urge to leave their country and support their families.

[...]

Driss El Yazami, of the International Federation of Human Rights (FIDH), said the problem is that migrant exploitation is not exclusive to Spain. “Portugal, Italy, German, Switzerland, we all had these problems not so long ago and we can see them today in South Africa and along the US-Mexican border.”

The panelists agreed that if nothing else, such documentaries will contribute to better educated consumers who will ask more questions about the produce they purchase and perhaps even boycott them.

“There is little else we can do,” said Francois Héran, director of the National Institute of Demographic Studies” (INED). “What is better, no employment or exploited employment?” The workers in the fields of El Ejido know the answer they would give.

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LES NOUVELLES DU GOUT DU MONDE l Hughes Belin I
http://les-nouvelles-du-gout-du-monde.over-blog.com/
12 April 2007

El ejido La loi du profit


Ce documentaire sort le 18 avril au Vendôme et Actor’s Studio à Bruxelles, le 10 mai à Charleroi et le 31 mai à Liège
Il semble qu’on commence à se réveiller, du côté des cinéastes qui militent contre la malbouffe. Ce documentaire-là traite spécifiquement des conditions des travailleurs immigrés venant d’Afrique et employés à el ejido, troisième ville la plus riche d’Espagne, en Andalousie, où des millions de tonnes de légumes sont produits sous serre pour être exportés vers les autres pays d’Europe. On ne s’éloigne pas de notre sujet, qui reste l’alimentation. On se pose simplement des questions sur l’origine et les conditions de production de ce que nous mangeons. We feed the world a clairement montré le lien entre alimentation industrielle, mondialisation, pauvreté et faim dans le monde. El ejido enfonce le clou et met des noms et des visages sur les beaux fruits et légumes dont nous nous gavons, même hors saison.

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LA LIBRE BELGIQUE l F.Da I http://www.llb.be/
18 April 2007



















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LA LIBRE BELGIQUE l F.Da I http://www.llb.be/ 18 April 2007



















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LE MAD l F.Da 18 April 2007

























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LE TELEMOUSTIQUE l O.L. I http://www.telemoustique.be/ 18 April 2007

























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L’ECHO l Jean-Michel Lalieu I http://www.lecho.be/
19 April 2007



















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L’ECHO l Jean-Michel Lalieu I http://www.lecho.be/ 19 April 2007

























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L’ECHO l Jean-Michel Lalieu I http://www.lecho.be/ 19 April 2007





















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CINE TELE REVUE I Daniel De Belie I http://www.cinetelerevue.be/ 19 April 2007















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LIBERATION I François Musseau I http://www.liberation.fr/ 23 April 2007

























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Réactions de spectateurs


=> Cinenews <=


=> Cinemaniacs <=




Festivals

selected by

FIPA - Festival International de Programmes Audiovisuels 2007, France
-
Thessaloniki Documentary Festival 2007, Greece
-
Munich International Documentary Film Festival 2007, Germany
-
FIFDH - Festival International du Film sur les Droits Humains, Genève
-
Rencontres Internationales du Film Documentaire Doc à Tunis
-
28th Durban International Film Festival, South Africa
-
Docville International Documentary Film Festival, Leuven, Belgium
-
AMAKULA International Film Festival – Kampala

Tarifs

TARIFS DES DROITS DE PASSAGES & TARIFS ACHAT INSTITUTIONNEL & TARIFS VENTE DVD

A demander à Latcho Drom : 59-61 rue de ROTTERDAM - 1080 Bruxelles T +32-(0)2-7734837 F+32-(0)2-7734888 info@latchodrom.be, en précisant le type d'utilisation.

vendredi 30 mars 2007

Informations générales.



BEST DOCUMENTARY FILM - FESPACO 2007
Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision
de Ouagadougou, Burkina Faso

selected by
  • FIPA - Festival International de Programmes Audiovisuels 2007, France
  • Thessaloniki Documentary Festival 2007, Greece
  • Munich International Documentary Film Festival 2007, Germany
  • FIFDH - Festival International du Film sur les Droits Humains, Genève
  • Rencontres Internationales du Film Documentaire Doc à Tunis


Trailer




Synopsis

  • L’exploitation des ouvriers agricoles immigrés dans le sud de l’Espagne, un esclavage moderne qui garnit les assiettes de l’Europe.
    Autrefois déserte, la région d’Almeria, dans le sud de l’Espagne, produit aujourd’hui un tiers de la consommation européenne hivernale des fruits et légumes et engrange les deux tiers des profits agricoles du pays. Un « miracle économique » sous serre qui repose sur le travail de près de 80 000 immigrés, pour moitié des sans-papiers. Dans un environment saccagé, où l’air est vicilé par les pesticides et où les nappes phréatiques s’épuisent, le village d’El Ejido illustre jusqu’à la caricature cette exploitation industrielle des hommes et de la terre encouragée par al mondialisation. Driss, Moussaïd et Djibril y sont embauchés à la journée, pour un salaire de misère et, comme la plupart de leurs pairs, sans contrat de travail. Ils logent dans des chabolas, petites constructions de carton et de plastique, sans eau ni électricité. Un quasi esclavage qui remplit nos assiettes.


Planning

  • 18/04 : sortie cinéma au Vendôme et Actor’s Studio, Bruxelles
  • 10/05 : avant-première + débat au Parc Charleroi avec Attack
  • 10/05 : avant première + débat à Liège
  • 10/05 : sortie cinéma au Parc Charleroi
  • 31/05 : avant première + débat au Churchill à Liège
  • 31/05 : sortie cinéma au Churchill à Liège